Par Aïcha Gaaya – 21 mars 2013
Cette semaine, les tunisiens ont rendu un dernier hommage à l’opposant Chokri Belaid, à l’occasion du Quarantième[1] jour de son exécution par balles, sous les yeux de sa veuve Basma Khalfaoui et de ses deux filles. Ce premier assassinat politique- outre celui du militant Lotfi Naguedh du parti Nida Tounes, l’Appel de la Tunisie, tabassé à mort lors d’un meeting[2] – a secoué la population et plongé le pays dans ce qui semble être sa plus grave crise politique depuis la fuite du président déchu Ben Ali. L’état de choc était extrêmement perceptible au sein de la population, les tunisiens étant descendus par centaines de milliers dans tout le pays pour crier leur colère et leur désarroi. Continue reading