Par Aghilès Aït-Larbi – 16 août 2012
À Alger, comme dans d’autres capitales arabes, le ramadan est un mois de jeûne, de spiritualité, mais également de profonde intolérance. Sous prétexte de faire respecter les « préceptes de l’Islam »,la police multiplie les arrestations de non-jeûneurs, au mépris de la Constitution garantissant pourtant les libertés d’opinion et de conscience. Un climat pesant marqué par une très forte pression sociale s’installe au détriment de tous ceux qui, musulmans ou non, ont le malheur de ne pas observer le jeûne rituel. Et de la question anodine posée par le quidam « rak fater wela sayem ? » (Tu jeûnes ou pas ?) à la répression policière, il n’y a qu’un pas. Continue reading